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En 1810, Napoléon 1er souhaitait bâtir sur la butte du village de Chaillot un « kremlin cent fois plus beau que celui de Moscou » en l'honneur du Roi de Rome, son fils de 2 ans. Avec un parc allant de la place de l'Étoile à Boulogne, tranquille. Le Palais du Trocadéro, lui, (du nom d'une victoire française de 1823 en Espagne) était une grandiose salle des fêtes de 5 000 personnes construite pour l'Exposition Universelle de 1878. Le palais actuel construit pour celle de 1937 fût le premier siège de l'ONU.
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Le site occupe d'anciennes carrières ayant servies d'écuries à la cavalerie de Napoléon 1er. Le mélange de foin, de crottin et d'humidité en fit le lieu d'origine des fameux champignons de Paris. Imaginé par l'architecte Combaz en 1867, l'aquarium fut une des attraction phare de l'Exposition universelle de 1878, et inspira 20 000 Lieux sous les Mers. Transformé et modernisé pour celle de 1937, il est alors avec ses 2500 poissons le plus grand du monde. Fermé en 1985 pour vétusté, il est reconstruit en 2006.
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Un massif édifice ovale de fer et de verre de 380m par 490m est bâti ici à l'occasion de l'Exposition universelle de 1867, faisant concurrence au Crystal Palace londonien. Sa galerie des machines est réalisée par le jeune Gustave Eiffel, 20 ans avant sa tour. Un nouveau palais est reconstruit pour l'expo de 1878, encore plus gigantesque : 340m par 700m, recouvrant toute l'esplanade. Ses galeries seront ensuite remontées pour faire le Hangar Y, le gymnase Jean Jaurès et les cinémas du bassin de la Villette.
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Construit en 1888, il est initialement dénommé « gymnase d'Allemagne », mais change de nom en même temps que l'avenue en 1914 suite à une obscure brouille entre les deux pays. Sa halle centrale est en réalité un bout de la galerie des machines du Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. L'architecte Charles Gautier y ajoute des bain-douches et un campanile en brique en 1914, et le tout est inscrit aux monuments historiques en 1994.
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La structure du bâtiment est en réalité un bout de la galerie des machines du Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. Reconstruite sur les deux fois 700 mètres des quais du bassin de la Villette, elle sert d'entrepôts à ce qui est alors le 3e port de France en tonnage (derrière le Havre et Marseille). Il ne reste aujourd'hui que ces deux pavillons, reconvertis en cinéma au début du 21e siècle. Une autre façon de voyager.
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La structure du bâtiment est en réalité un bout de la galerie des machines du Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. L'année suivante, ce bout est remonté à Meudon pour servir de hangar à ballon dirigeable sous les ordres du capitaine Charles Renard (sacripant). De sa nef de 24m de haut sortira en 1884 le dirigeable « La France », premier appareil à effectuer un vol en circuit fermé. Chagall y assemblera ensuite le plafond de l'Opéra Garnier en 1964.
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Ce bâtiment en piteux état n'est autre que la gare du Champ de Mars de l'Exposition internationale de 1878. Construite par l'architecte Juste Lisch, elle permettait de rejoindre la ligne de petite ceinture. En 1897 la Compagnie de l'Ouest décide de la remonter impasse des Carbonnets, pour remplacer ses ateliers d'Asnières et de Bois-Colombes, détruits par un cyclone. Terminus de la ligne de Saint-Lazare à Bois-Colombes entre 1924 et 1936, elle sert ensuite d'entrepôt, et attend toujours une nouvelle vie.
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Ce pavillon est initialement construit à l'intérieur du gigantesque Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. Représentant la Suède & la Norvège, alors unis sous une même couronne, il est racheté et remonté ici par le prince Stirbey, aristocrate roumain également propriétaire du château de Bécon, dont ne reste que le parc. Servant à l'origine de d'atelier à l'artiste Consuelo Fould, fille adoptive du prince, il abrite désormais le musée de la ville de Courbevoie.
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Ce pavillon est initialement construit à l'intérieur du gigantesque Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. Commandité par le prince de Galles, qui en fait une vitrine de l'empire colonial britannique, il est racheté et remonté ici par le prince Stirbey, aristocrate roumain également propriétaire du château de Bécon, dont ne reste que le parc. Ce dernier l'offre à sa fille adoptive, l'artiste Consuelo Fould, dont l'atelier peut toujours se visiter aujourd'hui.